Qui a répondu ?

Une centaine de dirigeants et responsables opérationnels ont répondu au questionnaire. 28% des répondants occupent les fonctions de présidents, de directeurs généraux/délégués et de membres du comité de direction. 16% sont responsables de direction dans le domaine de la vente, marketing et communication. 14% ont la responsabilité de management de projet.

Leur point de vue est dynamique. Chacun d’entre eux développe un rapport différent voir “personnel” ou comme disent les juristes une relation “intuitu personae” avec le droit et ses praticiens. L’expression “chat échaudé craint l’eau froide” trouve tout son sens en matière de sensibilisation au droit des dirigeants et ils sont de plus en plus nombreux à avoir été confrontés à des “affaires” à fort enjeux juridiques. Avec la sophistication des systèmes juridiques, de la compliance et de la pénalisation de la vie des affaires leur sensibilisation ne peut être que croissante..

La perception des dirigeants est modifiée par le développement des activités des entreprises sur le plan international et par les spécificités règlementaires de plus en plus nombreuses dans tous les secteurs économiques.

Dans la vie de chaque entreprise, l’impacte du droit est de plus en plus “surveillé “. C’est un outil d’action essentiel dès lors que les dirigeants envisagent de nouvelles stratégies de développement ou affrontent des situations de crise.

Cette étude cible des entreprises françaises et des filiales d’entreprises étrangères (européennes ou mondiales). Celles-ci exercent une activité de service (74%) ou évoluent dans le domaine de l’industrie (16%) et du commerce (10%). Ces données permettent de relever les tendances.

Les fonctions qu’exercent les répondants ne nécessitent généralement pas des compétences juridiques. spécifiques. La majorité (77%) précisant ne pas avoir de formation juridique, cependant l’exercice de leur métier et de leurs missions leur ont permis de développer une culture juridique suffisante (73%) selon eux.