Grandes évolutions

Depuis 2009 et au travers des différentes éditions de l’étude, tant quantitatives que qualitatives, la perception du droit et de ses praticiens par les dirigeants est passée du mal nécessaire à la création de valeur.

Besoin de protection, anticipation des crises, interdépendance entre contraintes économiques et juridiques sont autant de paramètres pris en considération dans la compréhension de la création de valeur apportée par le droit. Cette année encore, les dirigeants nous ont transmis leurs points de vue, considérations et attentes vis-à-vis des praticiens du droit du monde des affaires.

graphique évolution 2009-21

Le droit est perçu comme une contrainte plus que comme un avantage pour les dirigeants.

« Trois raisons principales du recours au droit : le souci de conformité réglementaire, de management des risques et de gestion des conflits. Le rôle stratégique du droit n’est que faiblement intégré. »

Peu d’évolution.

« Les dirigeants et les managers perçoivent majoritairement le droit comme une source de sécurité mais également de complexité. Ils ne le voient pas encore comme une source de création de valeur. »

Les dirigeants et la loi.

« Que ce soit pour les individus ou les organisations (entreprises, administrations, associations, syndicats), il y a une très grande difficulté à percevoir la manière dont chacun peut contribuer à l’élaboration d’un droit de qualité. »

Ghislain de Lagrevol, fondateur des Business & Legal Forums.

La perception des dirigeants évolue doucement. Le droit est un outil qui pourrait être source de valeur.

« L’industrie du droit en France représente 23,9 milliards d’euros soit 1% du PIB français. Nous sommes hors des scopes des politiques et cela témoigne encore du retard de ces derniers quant à l’appréhension des besoins de l’entreprise. »

Marc Mossé, président de l’AFJE, Senior Director Regulatory Affairs, Microsoft.

Chat échaudé craint l’eau froide.

« Le fait de devoir affronter certaines crises majeures, dans lesquelles le droit est un outil de survie pour l’entreprise, change votre appréciation du droit. » 

Jean-Pierre Clamadieu, président du Conseil d’Administration, ENGIE.

 « On ne fait pas du droit, on l’utilise à des fins de business.  »

François Venet, membre du Comité Exécutif, AIR LIQUIDE.

Une crise inédite : un virage serré !

« Il est attendu des praticiens du droit une vision plus transversale et au-delà du pur juridique. »

Florence Henriet, directrice de projet, Business & Legal Forums.

« Les clés de la réussite : savoir faire preuve de pédagogie avec le top management, être capable d’expliquer les choses de façon claire et pragmatique, trouver des solutions. »

Un directeur juridique d’une entreprise du CAC 40.

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