Le juriste idéal selon les dirigeants
Selon 17% des dirigeants interrogés, les juristes travaillent avec leurs interlocuteurs comme de véritables “business partners“. Pour 21% d’entre eux, ils adoptent un relationnel et une intelligence émotionnelle de qualité . L’engagement des juristes est salué, leurs compétences (exigence, rigueur), leur sens de la communication et de la pédagogie sont soulignées. Les répondants ont apprécié d’une part, la sécurité et la sérénité des échanges avec leurs juristes, et d’autre part leur franchise et leur transparence.
Les juristes sont définitivement perçus comme des partenaires de confiance engagés.
Une analyse sémantique a permis de souligner le sentiment positif des dirigeants à l’égard des juristes. En effet, on relève 5 fois plus de qualificatifs positifs que de négatifs. Si le droit n’est pas toujours perçu comme créateur de valeur, la relation avec les juristes est perçue favorablement et leurs compétences indéniables. La relation crée indéniablement de la valeur ajoutée. Les répondants distingueraient-ils le droit des juristes ?
Dans les attentes qui méritent que l’on s’y attache :
La relation est encore parfois considérée comme n’étant pas assez fluide, qualifiée d’insuffisante en termes de temps, notamment.
Le manque d’agilité des juristes se retrouve assez souvent dans les commentaires. La notion d’agilité des juristes selon les dirigeants mériterait d’être creusée par une analyse qualitative.
Quelle sera la valeur ajoutée des futurs juristes ?
La valeur ajoutée des futurs juristes résidera dans le fait que nous sommes nés à l’ère des nouvelles technologies. Nous savons faire preuve d’adaptation et nous avons un instinct assez développé en ce qui concerne la transition digitale. Nous saurons ajouter de la valeur à une entreprise grâce à ces facilités.
Mathilde LIBAR, étudiante Master LLM, INSTITUT CATHOLIQUE DE PARIS